Notre lettre 1209 publiée le 19 mai 2025
LES EVEQUES DE FRANCE
ET LE CARDINAL ROCHE
PARTENT EN GUERRE
CONTRE LES PELERINAGES TRADITIONNELS
MAIS LA REPRISE DE CETTE GUERRE
EST-ELLE DANS LE COEUR DU PAPE DE LA PAIX ?
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 191ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
Le Dicastère pour le Culte divin du cardinal Roche et la Conférence des Évêques de France du cardinal Aveline veulent faire rentrer dans l’ordre liturgique de Paul VI les pèlerinages traditionnels qui fleurissent en terre de France.
Ainsi un courrier du 6 mai par NNSS Jordy, archevêque de Tours et Lebrun, archevêque de Rouen, chargés des relations avec les communautés sacerdotales traditionnelles, adressé à tous les évêques de France, leur fait connaître les réponses que leur a données le cardinal Roche le 8 avril dernier concernant la forme du culte célébré au cours du pèlerinage de Chrétienté.
Les dispositions romaines, dont il est clair qu’elles ont été sollicitées par les évêques signataires, sachant que la défense de la liturgie traditionnelle est largement le fait de fidèles laïcs, veulent en somme récupérer le pouvoir sur le monde traditionnel en affirmant ce principe – qui vaudrait dans une situation normale mais non dans celle où l’évêque lui-même promeut une réforme délétère – que seul l’évêque est maître de la liturgie dans son diocèse.
D’où un certain nombre de mesures tatillonnes qu’ils voudraient faire peser sur les prêtres qui accompagneront le pèlerinage :
1 - Ainsi, dans la stricte application de Traditionis custodes (16 juillet 2021) :
- Les prêtres ordonnés avant TC pourraient célébrer la messe traditionnelle, mais en demandant la permission aux évêques des diocèses traversés (soit Évry, Versailles, Chartres).
- Pour les prêtres ordonnés après TC, l’évêque devrait demander la permission au Dicastère pour le Culte divin.
2 - Tous les prêtres devraient pouvoir célébrer la nouvelle messe au cours du pèlerinage.
3 - En outre pour les confessions des pèlerins, les prêtres devraient user du nouveau rituel.
Mesures impraticables : on imagine les prêtres du pèlerinage appelant avant chaque messe sur leurs téléphones portables les évêques sur le territoire desquels ils vont célébrer en plein vent.
Il paraît évident que cette missive a été visée par le nouveau président de la CEF élu le 2 avril. On sait d’ailleurs que ce même président, le cardinal Aveline a été interrogé par Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon, à propos de la décision qu’il a signifiée aux membres de l’association Via Lucis : interdiction de célébrer la messe traditionnelle à l’issue du pèlerinage qu’ils projetaient d’organiser vers la basilique de Fourvière. L’archevêque proposait de la remplacer par une messe de Paul VI en latin, ce que Via Lucis a évidemment refusé en préférant annuler le pèlerinage.
Et encore, la réédition en 2025 du pèlerinage provençal Nosto Fe, partant de Cotignac et devant s’achever dans l’église de Saint Maximin la Sainte Baume par une messe traditionnelle (célébrée l’an passé par Mgr Rey), émeut au maximum tous les évêques de la province et rencontre auprès de Mgr Touvet, nouvel évêque de Fréjus-Toulon, les plus grandes difficultés.
Il est clair que nos évêques sont particulièrement indisposés pas le succès pastoral de ces pèlerinages qui rassemblent des foules de jeunes pèlerins et à l’occasion desquels un certain nombre d’entre eux retrouvent la pratique religieuse, parce que ces manifestations de foi ne rentrent pas dans les clous de la pastorale nouvelle. Qu’importe que cette dernière ait notoirement fait faillite ! Leur aveuglement idéologique, qui n’a pas varié depuis des décennies, leur fait croire qu’ils peuvent faire rentrer cet élan catholique dans le moule de leur liturgie. Ou pire, leur fait préférer de le tuer plutôt que de le voir attribué à la liturgie ancienne.
Et le nouveau pape Léon XIV ?
Il est clair qu’il veut l’apaisement des esprits. Mais il est peu probable qu’il ait à ce jour porté quelque intérêt à cette question liturgique brûlante. Son pontificat, comme le disait Valéry Giscard d’Estaing au premier jour de sa présidence – excusez la comparaison… –est une page blanche, sur laquelle bien des choses peuvent être écrites.
Chers veilleurs parisiens, nous prions intensément pour lui et pour la liberté de la messe dans les chapelets que nous récitons devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, et aussi à Sainte-Clotilde, dans le VIIe, le lundi à 12h 45 ?
Echo de veille : Un homme d'une quarantaine d'année, accompagné d'un enfant d'une dizaine d'années, nous interroge : "puis-je savoir ce que vous demandez ?" Et se tournant vers son fils : "Ecoute bien". Nous lui expliquons alors que nous demandons la liberté pour la messe traditionnelle, pour tous les fidèles et pour tous les prêtres. "Parce que ce n'est pas le cas aujourd'hui ?". Nous expliquons que cela est très variable d'un diocèse à l'autre et que nous espérons que le nouveau Pape œuvrera à la paix dans l'Eglise. Il approuve d'un grand sourire et nous remercie puis se tournant vers son fils lui repete "Ecoute bien ce qu'ils viennent de dire et tres important..."
THE BISHOPS OF FRANCE AND CARDINAL ROCHE
AT WAR AGAINST TRADITIONAL PILGRIMAGES
BUT ARE WE SURE THAT THE REOPENING OF THIS WAR
IS IN THE HEART OF THE POPE OF PEACE?
191st WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
Cardinal Roche's Dicastery for Divine Worship and Cardinal Aveline's Conference of French Bishops wish that the traditional pilgrimages flourishing in France be brought into the liturgical order of Paul VI.
Thus, a letter dated May 6 from Archbishop Jordy of Tours and Lebrun, Archbishop of Rouen, in charge of relations with traditional priestly communities, addressed to all the bishops of France, informs them of Cardinal Roche's responses on April 8 regarding the form of worship during the pilgrimage of Christendom.
It is clear that these Roman provisions were requested by the signatory bishops, who knowing that the defense of the traditional liturgy is largely the work of the lay faithful, ultimately seek to regain power over the traditional world by affirming the principle that only the bishop is master of the liturgy in his diocese — which would be a valid principle in a normal situation but not when it is the bishop himself who is promoting a deleterious reform.
Hence, a series of drastic measures are intended to be imposed upon the priests who will be accompanying the pilgrimage:
1 - Therefore, in strict application of Traditionis Custodes (July 16, 2021):
- Priests ordained before TC might celebrate the traditional Mass, but would need to ask permission from the bishops of each diocese crossed along the way (i.e., Évry, Versailles, Chartres).
- For priests ordained after TC, the bishop would have to request permission from the Dicastery for Divine Worship.
2 - All priests should be able to celebrate the New Mass during the pilgrimage.
3 - Furthermore, for the confessions of the pilgrims, priests should use the new ritual.
Impractical measures: can you really imagine pilgrim priests, before each Mass, calling on their cell phones the bishops in whose territory they are about to celebrate outdoors.
It seems clear that this letter was addressed to the new president of the CEF, elected on April 2. We also know that the CEF president, Cardinal Aveline, was questioned by Bishop Olivier de Germay, Archbishop of Lyon, about the decision he communicated to the members of the Via Lucis association: the prohibition of celebrating the traditional Mass at the end of the pilgrimage they were planning to organize to the Basilica of Fourvière. The archbishop proposed replacing it with a Mass of Paul VI in Latin, which Via Lucis obviously refused, preferring to cancel the pilgrimage.
Furthermore, the resumption in 2025 of the Provençal pilgrimage Nosto Fe, starting in Cotignac and ending at the Church of Saint Maximin la Sainte Baume with a traditional Mass (celebrated last year by Bishop Rey), is generating great agitation among all the bishops of the province and encountering the greatest difficulties with Bishop Touvet, the new bishop of Fréjus-Toulon.
It is evident that our bishops are particularly concerned about the pastoral success of these pilgrimages, which bring together multitudes of young pilgrims, actually leading some of them to return to religious practice, just because these manifestations of faith do not fit within the framework of the new pastoral program. Never mind that this program is now clearly bankrupt! Their ideological blindness, which has not changed for decades, makes them believe they can fit this Catholic impulse into the mold of their liturgy. Or worse, they prefer to stifle and kill this impulse rather than see it attributed to the old liturgy.
What about the new Pope Leo XIV?
Clearly, he wants to calm things down. But it's unlikely that he's been interested in this hot liturgical issue until now. His pontificate, as Valéry Giscard d'Estaing said on the first day of his presidency—pardon the comparison…—is a blank page, on which many things may be written.
Dear Parisian sentinels, we pray intensely for him and for the freedom of the Mass as we recite our rosaries in front of the archdiocese offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1 to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays and Fridays at 5:00 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, and also at Sainte-Clotilde, on Mondays at 12:45 p.m.
Echoes of the Vigils: A man in his forties, accompanied by a boy of about ten, asked us: "May I know what you are asking for?" And turning to his son, he said: "Listen carefully." We then explained that we are asking for freedom for the Traditional Mass, for all the faithful and for all priests. "Why? Isn't that the case today?" We explained that this varies greatly from diocese to diocese and that we hope that the new Pope will work for peace within the Church. While approving with a big smile, he thanked us. Then, turning to his son, he insisted: "Listen carefully to what they just said; it's very important..."
I VESCOVI DI FRANCIA E IL CARDINALE ROCHE
IN GUERRA CONTRO I PELLEGRINAGGI TRADIZIONALI
MA SIAMO SICURI CHE RIAPRIRE QUESTA GUERRA
È DAVVERO IN CUORE DEL PAPA DELLA PACE?
191ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
Il Dicastero per il Culto Divino del cardinale Roche e la Conferenza dei vescovi francesi del cardinale Aveline desiderano ricondurre i tradizionali pellegrinaggi, fiorenti in Francia, all'ordo liturgico di Paolo VI.
Così, una lettera datata 6 maggio di Mons. Jordy, arcivescovo di Tours e Lebrun, arcivescovo di Rouen, incaricato delle relazioni con le comunità sacerdotali tradizionali, indirizzata a tutti i vescovi di Francia, li informa delle risposte date loro dal cardinale Roche l'8 aprile circa la forma di culto da celebrarsi durante il pellegrinaggio della Cristianità.
Non vi è dubbio che queste disposizioni romane sono state chiaramente richieste dai vescovi firmatari, i quali, sapendo che la difesa della liturgia tradizionale è in larga parte opera dei fedeli laici, cercano in ultima analisi di riprendere il potere sul mondo tradizionale affermando il principio secondo il quale solo il vescovo è il padrone della liturgia nella sua diocesi – principio che sarebbe da applicarsi se la situazione fosse normale, ma non allorché è il vescovo stesso a promuovere una riforma deleteria.
Da qui una serie di misure drastiche che vogliono adesso imporre ai sacerdoti che accompagneranno il pellegrinaggio:
1 – Perciò, in stretta applicazione della Traditionis Custodes (16 luglio 2021):
- I sacerdoti ordinati prima di TC potrebbero celebrare la Messa tradizionale, ma solo dopo aver chiesto il permesso ai vescovi delle diocesi traversate (cioè, Évry, Versailles, Chartres).
- Per i sacerdoti ordinati dopo TC, il vescovo dovrebbe chiedere il permesso al Dicastero per il Culto Divino.
2 - Tutti i sacerdoti dovrebbero poter celebrare la nuova Messa durante il pellegrinaggio.
3 - Inoltre, per le confessioni dei pellegrini, i sacerdoti dovrebbero usare il nuovo rituale.
Misure poco pratiche: possiamo immaginare i sacerdoti pellegrini che, prima di ogni messa, si mettono a chiamare sul cellulare i vescovi nel cui territorio stanno per celebrare all'aperto?
Sembra chiaro che questa lettera fosse indirizzata al nuovo presidente della CEF, eletto il 2 aprile. Sappiamo anche che lo stesso cardinale Aveline è stato interrogato dall'arcivescovo di Lione Olivier de Germay in merito alla decisione da lui comunicata ai membri dell'associazione Via Lucis: il divieto di celebrare la Messa tradizionale al termine del pellegrinaggio che intendevano organizzare alla Basilica di Fourvière. L'arcivescovo propose di sostituirla con una messa di Paolo VI in latino, proposta che ovviamente Via Lucis rifiutò, preferendo annullare il pellegrinaggio.
D'altronde, la ripresa nel 2025 del pellegrinaggio provenzale Nosto Fe, con partenza da Cotignac e arrivo alla chiesa di Saint Maximin la Sainte Baume con una messa tradizionale (celebrata l'anno scorso da Mons. Rey), sta suscitando grande agitazione tra tutti i vescovi della provincia e incontrando le maggiori difficoltà con Mons. Touvet, nuovo vescovo di Fréjus-Tolone.
È evidente che i nostri vescovi sono particolarmente preoccupati per il successo pastorale di questi pellegrinaggi, che radunano folle di giovani pellegrini e in occasione dei quali addirittura un certo numero di loro ritorna alla pratica religiosa, perché queste manifestazioni di fede non rientrano nel quadro della nuova pastorale. Nemmeno li importa che essa oggi sia chiaramente in bancarotta! La loro cecità ideologica, che rimane immutata da decenni, li porta a credere di poter infilare questo impulso cattolico nello stampo della loro liturgia. O peggio, li porta a preferire uccidere tale impulso piuttosto che vederlo attribuito all'antica liturgia.
E il nuovo Papa Leone XIV?
È chiaro che vuole calmare le acque. Ma è improbabile che questa scottante questione liturgica lo abbia interessato finora. Il suo pontificato, come disse Valéry Giscard d’Estaing il primo giorno della sua presidenza – mi si perdoni il paragone… – è una pagina bianca, su cui si potrebbero scrivere molte cose.
Care sentinelle parigine, preghiamo intensamente per lui e per la libertà della Messa con i rosari che recitiamo davanti agli uffici arcidiocesani, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì e il venerdì alle 17:00, davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, e anche a Sainte-Clotilde, il lunedì alle 12:45.
Echi delle Vigilie: Un uomo sulla quarantina, accompagnato da un ragazzo di circa dieci anni, ci chiede: "Posso sapere cosa state chiedendo?" E rivolgendosi al figlio: «Ascolta attentamente». Gli abbiamo spiegato che chiedevamo libertà per la Messa tradizionale, per tutti i fedeli e per tutti i sacerdoti. "Perché oggi non è così?" Abbiamo allora cercato di spiegargli che ciò varia molto da diocesi a diocesi e che speriamo che il nuovo Papa possa impegnarsi per la pace nella Chiesa. Mentre ci ringraziava, ci ha fatto un grande sorriso di approvazione, e poi, rivolgendosi al figlio, ha insistito: «Ascolta attentamente quello che hanno appena detto, è molto importante…»
LOS OBISPOS DE FRANCIA Y EL CARDENAL ROCHE
EN GUERRA CONTRA LAS PEREGRINACIONES TRADICIONALES
PERO ¿ESTAMOS SEGUROS QUE LA REANUDACIÓN DE ESTA GUERRA
SEA IN LA CORAZON DEL PAPA DE LA PAZ?
SEMANA 191: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
El Dicasterio para el Culto Divino del Cardenal Roche y la Conferencia de Obispos de Francia del Cardenal Aveline quieren conducir hacia el ordo litúrgico de Pablo VI las peregrinaciones tradicionales que florecen en Francia.
Así, una carta fechada el 6 de mayo del Mons. Jordy, arzobispo de Tours y de Mons. Lebrun, arzobispo de Rouen, encargado de las relaciones con las comunidades sacerdotales tradicionales, dirigida a todos los obispos de Francia, les informa de las respuestas que les dio el cardenal Roche el 8 de abril sobre la forma de culto celebrada durante la peregrinación de la Cristiandad.
Las disposiciones romanas fueran claramente pedidas por los obispos firmantes, pues sabiendo que la defensa de la liturgia tradicional es en gran parte obra de los fieles laicos, buscan en definitiva recuperar el poder sobre el mundo tradicional afirmando este principio de que sólo el obispo es dueño de la liturgia en su diócesis – principio que se aplicaría en una situación normal pero no cuando es el mismo obispo quien promueve una reforma deletérea.
De ahí una serie de medidas drásticas que se quieren imponer a los sacerdotes que acompañarán la peregrinación:
1 - Así, en estricta aplicación de Traditionis Custodes (16 de julio de 2021):
- Los sacerdotes ordenados antes de TC podrían celebrar la misa tradicional, pero pidiendo permiso a los obispos de las diócesis recorridas (es decir, Évry, Versalles, Chartres).
- Para los sacerdotes ordenados después de TC, el obispo debe pedir permiso al Dicasterio para el Culto Divino.
2 - Todos los sacerdotes deberían poder celebrar la Nueva Misa durante la peregrinación.
3 - Además, para las confesiones de los peregrinos, los sacerdotes deberían utilizar el nuevo ritual.
Medidas poco prácticas: podemos imaginar a los sacerdotes peregrinos, antes de cada misa, llamando con sus teléfonos móviles a los obispos en cuyo territorio celebrarán al aire libre.
Parece claro que esta carta iba dirigida al nuevo presidente de la Conferencia Episcopal Francesa, elegido el 2 de abril. Sabemos también que este mismo presidente, el cardenal Aveline, fue interrogado por Mons. Olivier de Germay, arzobispo de Lyon, sobre la decisión que comunicó a los miembros de la asociación Via Lucis: la prohibición de celebrar la misa tradicional como conclusión de la peregrinación que planeaban organizar a la basílica de Fourvière. El arzobispo propuso sustituirla por una misa de Pablo VI en latín, a lo que Via Lucis obviamente se negó, prefiriendo cancelar la peregrinación.
Además, la reedición en 2025 de la peregrinación provenzal Nosto Fe, que parte del santuario dedicado a San José en Cotignac y finaliza en la iglesia Saint Maximin la Sainte Baume con una misa tradicional (celebrada el año pasado por Mons. Rey), está generando grand agitación entre todos los obispos de la provincia y encuentra las mayores dificultades con Mons. Touvet, nuevo obispo de Fréjus-Toulon.
Es evidente que nuestros obispos están particularmente preocupados por el éxito pastoral de estas peregrinaciones que reúnen multitudes de jóvenes peregrinos y con ocasión de las cuales un cierto número de ellos regresa a la práctica religiosa, porque estas manifestaciones de fe no se inscriben en el marco de la nueva pastoral. ¡No importa que ésta se muestre hoy notoriamente en quiebra! Su ceguera ideológica, que no ha cambiado desde hace décadas, les hace creer que pueden encajar este impulso católico en el molde de su liturgia. O peor aún, hace que prefieran matarlo antes que verlo atribuido a la antigua liturgia.
¿Y el nuevo Papa León XIV?
Está claro que quiere calmar los ánimos. Pero es poco probable que hasta ahora le haya interesado esta candente cuestión litúrgica. Su pontificado, como decía Valéry Giscard d’Estaing el primer día de su presidencia –perdón por la comparación…– es una página en blanco, en la que se pueden escribir muchas cosas.
Queridos centinelas parisinos, rezamos intensamente por él y por la libertad de la Misa en los rosarios que rezamos delante de las oficinas de la archidiócesis, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 a 13:30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles, los viernes a las 17:00 horas, frente a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, y también en Sainte-Clotilde, los lunes a las 12:45 horas.
Ecos de las Vigilias: Un hombre de unos cuarenta años, acompañado de un niño de unos diez, nos pregunta: «¿Puedo saber qué están pidiendo?» Y volviéndose hacia su hijo: «Escucha atentamente». Luego de que le explicáramos que pedíamos libertad para la Misa tradicional, para todos los fieles y para todos los sacerdotes. «¿Por qué hoy no es así?» Explicamos que esto varía mucho de una diócesis a otra y que esperamos que el nuevo Papa trabaje por la paz en la Iglesia. Él dio señal de aprobar lo que decíamos con una gran sonrisa y nos dio las gracias. Luego, volviéndose hacia su hijo repitió: «Escucha atentamente lo que acaban de decir, es muy importante…»
DIE BISCHÖFE FRANKREICHS UND KARDINAL ROCHE
KÄMPFEN GEGEN TRADITIONELLE WALLFAHRTEN
ABER SIND WIR SICHER, DASS DIE WIEDERAUFNAHME DIESES KRIEGES
DIE ABSICHT DES FRIEDENSPAPST IST?
191. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE
FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE
VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT
Das Dikasterium für den Gottesdienst von Kardinal Roche und die Konferenz der französischen Bischöfe von Kardinal Aveline möchten die in Frankreich blühenden traditionellen Pilgerfahrten in die liturgische Ordnung Pauls VI. überführen.
So informiert ein Brief vom 6. Mai von Mons. Jordy, Erzbischof von Tours und Lebrun, Erzbischof von Rouen, zuständig für die Beziehungen zu den traditionellen Priestergemeinschaften, an alle Bischöfe Frankreichs diese über die Antworten, die ihnen Kardinal Roche am 8. April bezüglich der Form der Gottesdienste gegeben hat, die während der Pilgerfahrt der Christenheit gefeiert werden.
Die römischen Bestimmungen unterzeichnenden Bischöfen eindeutig gefordert wurden, obwohl sie wissen, dass die Verteidigung der traditionellen Liturgie größtenteils Aufgabe der gläubigen Laien ist, und zielen letztlich darauf ab, die Macht über die traditionelle Welt zurückzugewinnen, indem sie den Grundsatz bekräftigen, dass nur der Bischof der Herr über die Liturgie in seiner Diözese ist – ieser Grundsatz würde in einer normalen Situation gelten, nicht jedoch in einer, in der der Bischof selbst eine schädliche Reform vorantreibt.
Daher wollen sie den Priestern, die die Pilgerfahrt begleiten, eine Reihe drastischer Maßnahmen auferlegen:
1 – In strikter Anwendung von Traditionis Custodes (16. Juli 2021):
- Priester, die vor TC geweiht wurden, konnten die traditionelle Messe feiern, allerdings nur, nachdem sie die Erlaubnis der Bischöfe der besuchten Diözesen (z. B. Évry, Versailles, Chartres) eingeholt hatten.
- Für Priester, die nach TC geweiht werden, muss der Bischof beim Dikasterium für den Gottesdienst die Erlaubnis einholen.
2. Alle Priester sollten während der Wallfahrt die neue Messe feiern können.
3. Darüber hinaus sollten die Priester bei der Beichte der Pilger das neue Ritual anwenden.
Unpraktische Maßnahmen: Kann man sich vorstellen, dass pilgernde Priester vor jeder Messe mit ihren Mobiltelefonen die Bischöfe anrufen, in deren Gebiet sie im Freien feiern werden?
Es scheint klar, dass dieser Brief an den neuen Präsidenten der CEF gerichtet war, der am 2. April gewählt wurde. Wir wissen auch, dass derselbe Präsident, Kardinal Aveline, von Erzbischof Olivier de Germay von Lyon zu der Entscheidung befragt wurde, die er den Mitgliedern der Vereinigung Via Lucis mitgeteilt hatte: das Verbot, am Ende der geplanten Pilgerfahrt zur Basilika Fourvière die traditionelle Messe zu feiern. Der Erzbischof schlug vor, die Messe durch eine Messe von Paul VI. in lateinischer Sprache zu ersetzen, doch Via Lucis lehnte dies offensichtlich ab und zog es vor, die Pilgerfahrt abzusagen.
Darüber hinaus sorgt die Wiederaufnahme der provenzalischen Wallfahrt „Nosto Fe“ im Jahr 2025, die in Cotignac beginnt und mit einer traditionellen Messe (die letztes Jahr von Bischof Rey zelebriert wurde) in der Kirche Saint Maximin la Sainte Baume endet, bei allen Bischöfen der Provinz für große Aufregung und stößt bei Bischof Touvet, dem neuen Bischof von Fréjus-Toulon, auf größte Schwierigkeiten.
Es ist offensichtlich, dass unsere Bischöfe besonders um den pastoralen Erfolg dieser Wallfahrten besorgt sind, die eine Vielzahl junger Pilger zusammenbringen und bei denen eine gewisse Anzahl von ihnen zur Religionsausübung zurückkehrt, weil diese Glaubensbekundungen nicht in den Rahmen der neuen Pastoral passen. Dabei spielt es keine Rolle, dass es heute eindeutig bankrott ist! Ihre ideologische Blindheit, an der sich seit Jahrzehnten nichts geändert hat, lässt sie glauben, diesen katholischen Impuls in die Form ihrer Liturgie pressen zu können. Oder schlimmer noch, es führt dazu, dass sie diesen Impuls lieber unterdrücken und töten, als ihn der alten Liturgie zuzuschreiben.
Und der neue Papst Leo XIV.?
Es ist klar, dass er die Lage beruhigen möchte. Aber es ist unwahrscheinlich, dass diese brennende liturgische Frage Sie bisher interessiert hat. Sein Pontifikat ist, wie Valéry Giscard d’Estaing am ersten Tag seiner Präsidentschaft sagte – verzeihen Sie den Vergleich … – ein leeres Blatt, auf das man noch viel schreiben könnte.
Liebe Pariser Wächter, lasst uns inständig für ihn und für die Freiheit der Messe beten mit unseren Rosenkränzen, die wir vor dem Büro der Erzdiözese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Montag bis Freitag von 13.00 bis 13.30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, mittwochs und freitags um 17.00 Uhr, vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, und auch in Sainte-Clotilde, montags um 12.45 Uhr, beten.
Echos der Mahnwachen: Ein Mann in den Vierzigern, begleitet von einem etwa zehnjährigen Jungen, fragt uns: „Darf ich wissen, worum Sie bitten?“ Und er wandte sich an seinen Sohn: „Hör gut zu.“ Wir erklärten ihm dann, dass wir um die Freiheit der traditionellen Messe für alle Gläubigen und alle Priester bitten. „Warum ist das heute nicht der Fall?“ Wir erklärten, dass dies von Diözese zu Diözese sehr unterschiedlich sei und dass wir hoffen, dass der neue Papst sich für den Frieden in der Kirche einsetzen wird. Er lächelte zustimmend und dankte uns. Dann wandte er sich an seinen Sohn und wiederholte: „Hör genau zu, was sie gerade gesagt haben, es ist sehr wichtig …“
OS BISPOS DE FRANÇA E O CARDEAL ROCHE
EM PÉ DE GUERRA CONTRA AS PEREGRINAÇÕES TRADICIONAIS
MAS TEMOS A CERTEZA DE QUE REABRIR ESTA GUEERA
É VERDADEIRAMENTE NO CORACAO DO PAPA DA PAZ?
191ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES
PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL
DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS
O Dicastério para o Culto Divino do Cardeal Roche e a Conferência Episcopal Franceses do Cardeal Aveline desejam trazer as peregrinações tradicionais que florescem em França para o ordo litúrgico de Paulo VI.
Assim, uma carta datada de 6 de Maio de Mons. Jordy, Arcebispo de Tours e Lebrun, Arcebispo de Rouen, responsável pelas relações com as comunidades sacerdotais tradicionais, e dirigida a todos os bispos de França, informa-os sobre as respostas enviadas pelo Cardeal Roche no dia 8 de Abril relativamente à forma de culto a ser celebrada durante a peregrinação da Cristandade.
Não cabe dúvida de que as disposições romanas foram claramente pedidas pelos bispos signatários, os quais, sabendo que a defesa da liturgia tradicional é em grande parte obra dos fiéis leigos, procuram no fundo recuperar o poder sobre o mundo tradicional ao afirmar o princípio de que só o bispo é o senhor da liturgia na sua diocese — princípio que seria válido numa situação normal, mas não na que agora se vive em que é o próprio bispo quem promove uma reforma deletéria.
Daí uma série de medidas drásticas que querem agora impor aos sacerdotes que irão acompanhar a peregrinação:
1 – Por isso, em estrita aplicação de Traditionis Custodes (16 de Julho de 2021):
- Os sacerdotes ordenados antes de TC poderiam celebrar a missa tradicional, mas só depois de solicitarem autorização aos bispos das dioceses percorridas (por exemplo, Évry, Versalhes, Chartres).
- Para os sacerdotes ordenados após TC, o bispo deveria solicitar autorização ao Dicastério para o Culto Divino.
2 - Todos os sacerdotes deveriam poder celebrar a Nova Missa durante a peregrinação.
3 - Além disso, para as confissões dos peregrinos, os sacerdotes deveriam utilizar o novo ritual.
Medidas impraticáveis: poderá alguém imaginar os sacerdotes peregrinos, antes de cada missa, de telemóvel na mão, ao telefone com os bispos em cujo território estão para celebrar ao ar livre?
Parece claro que esta carta foi dirigida ao novo presidente do CEF, eleito a 2 de Abril. E sabemos também que o mesmo Cardeal Aveline foi questionado pelo Arcebispo Olivier de Germay, de Lyon, sobre a decisão que tinha comunicado aos membros da associação Via Lucis: a proibição de celebrar a missa tradicional no final da peregrinação que planeavam organizar à Basílica de Fourvière. O arcebispo propôs substituí-la por uma missa de Paulo VI em latim, o que a Via Lucis obviamente recusou, preferindo cancelar a peregrinação.
Além disso, o retomar em 2025 da peregrinação provençal Nosto Fe, com início em Cotignac e a terminar na igreja de Saint Maximin la Sainte Baume com uma missa tradicional (celebrada no ano passado pelo Bispo Rey), está a gerar grande agitação entre todos os bispos da província e a encontrar as maiores dificuldades junto do Bispo Touvet, o novo bispo de Fréjus-Toulon.
É evidente que os nossos bispos estão particularmente preocupados com o sucesso pastoral destas peregrinações, que reúnem multidões de jovens peregrinos e que levam alguns deles a regressar à prática religiosa, só porque estas manifestações de fé não se inserem no quadro da nova pastoral. E pouco importa que ela hoje mostre estar em completa falência! A sua cegueira ideológica, a mesma desde há décadas, fá-los acreditar que hão-de poder meter este impulso católico no molde da sua liturgia. Ou pior, faz com que prefiram sufocá-lo e matá-lo só para não o verem atribuído à antiga liturgia.
E o novo Papa Leão XIV?
É claro que ele quer acalmar as coisas. Mas é improvável que esta escaldante questão litúrgica o tenha interessado até agora. O seu pontificado, como disse Valéry Giscard d’Estaing no primeiro dia da sua presidência – desculpem a comparação… – é uma página em branco, na qual muitas coisas poderão ser escritas.
Caros sentinelas parisienses, rezemos intensamente por ele e pela liberdade da missa com os nossos terços em frente à sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, às quartas e sextas-feiras às 17h, em frente à Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, e também em Sainte-Clotilde, às segundas-feiras, às 12h45.
Ecos das Vigílias: Um homem na casa dos quarenta acompanhado por um rapaz duns dez anos, pergunta-nos: "Posso saber o que estão a pedir?". E voltando-se para o filho: "Ouve com atenção." Explicámos-lhe então que pedimos liberdade para a missa tradicional, para todos os fiéis e para todos os sacerdotes. "Porque hoje em dia não existe?" Explicámos que isso varia muito de diocese para diocese e que esperamos que o novo Papa possa trabalhar pela paz na Igreja. Deu um grande sorriso de aprovação e agradeceu-nos. Depois, voltando-se para o filho, insistiu: “Ouve com atenção o que acabaram de dizer, é muito importante…”